L’épisode commence par la question de Kerim à Fatmagül: « Est-ce que je t’ai manqué? » Mais c’est Mukaddes qui répond: « Bien sûr que tu lui a manqué!« (Mukaddes, toujours à se mêler des affaires qui ne la regardent pas!).
Fahrettin est chez Kadir, il espérait que Ebe Nine lui ai remis la lettre et quand Kadir lui dit d’attendre un peu , il est très déçu, il espérait lui parler. il lui remet son adresse car il va repartir pour l’Australie.
Dans la cuisine Kerim dit à Fatmagül: « sais-tu comment s’appelle la fleur que tu m’as donnée à la prison?”. Elle lui répond: “je ne sais pas”. Il lui dit : » Ne m’oublie pas » Et il lui dit qu’il ne l’a pas oublié une seule seconde, il fermait les yeux et était avec elle, jusque dans ses cheveux . Elle est émue de cette déclaration.
Mukaddes surprend les deux hommes entrain de discuter dehors et elle s’empresse de crier à Fatmagül : « Le père de Kerim est là « , Quand il entend ça Kerim se met dans une grande colère, il veut descendre et affronter son père mais Ebe Nine le retient, elle lui dit: “viens avec moi je vais te donner quelque chose”. Elle va lui remettre la fameuse lettre! Quand elle lui remet la lettre, Kerim est bouleversé, une lettre de sa mère après si longtemps! Il regarde l’écriture, caresse cette lettre avant de l’ouvrir dehors loin de tous. Il a juste demandé à Ebe Nine pourquoi elle ne la lui avait pas donnée et elle lui avait répondu : »Tu comprendras quand tu l’auras lue « . Kerim regarde Fatmagül mais elle lui dit qu’elle ne connaît pas le contenu de la lettre. Il voit que tout le monde est au courant de l’existence de cette lettre, sauf lui!
Assis sur les marches dehors, il lit : »Kerim, mon fils, je m’en vais, la seule chose qui m’inquiète c’est toi. Mais je suis certaine que ton père prendra soin de toi une fois que je serai partie. Il m’en veut depuis tellement d’années. Il n’est pas parti avec toi parce qu’il était en colère contre moi. Mais il reviendra, il reviendra et te prendra avec lui car c’est moi qui étais un obstacle entre toi et le bonheur. Une fois que je serai partie tu pourras commencer une nouvelle vie et tu m’oublieras petit à petit. C’est la première fois que je pleure depuis des années parce que Je te quitte, parce qu’enfin je prends ma décision. Mon coeur s’est arrêté de battre il y a des années. Je déteste cette vie. J’ai perdu mon âme et mon coeur près d’un homme que je n’ai jamais eu, j’ai fait une croix dessus le jour où je me suis mariée avec ton père. La vérité c’est qu’on vit qu’une seule fois, ma vie s’est arrêtée ce jour-là. J’étais l’épouse de ton père et j’étais aussi ta mère mais je n’ai jamais cessé de l’aimer. Et lui, il m’a abandonné le jour où j’ai eu mon enfant et puis, il s’est donné la mort. J’ai tué l’homme que j’aimais en épousant ton père Kerim et ensuite en te donnant naissance. Je suis responsable du mariage malheureux de ton père et de l’absence d’amour. Je suis responsable de ma constante tristesse. Le vide abyssal dans mon coeur m’a fait fondre comme une bougie. Je me suis vue disparaître petit à petit dans les yeux amoureux de ton pauvre père. Malheureusement je suis à bout. Et même ta présence n’est pas suffisante pour me donner l’envie de rester en vie. Oui je sais, c’est très dur à comprendre maintenant, et peut être que tu ne comprendras jamais, ne m’en veux pas! Pardonne-moi mon amour, Pardonne-moi parce que je n’ai pas pu nous donner une seconde chance. Mon fils, la chair de ma chair, mon seul souhait c’est que tu sois heureux avec ton père. J’espère que vous vous retrouverez un jour!” (très blessante cette lettre , Kerim connaît désormais la vérité que sa mère l’a quitté pour rejoindre l’homme qu’elle aimait et qu’elle ne lui a jamais aimé. Trop triste pour Kerim, ça fend le coeur!)
Kerim demande à Ebe Nine pourquoi elle ne lui a pas donné cette lettre plus tôt . Elle implore son pardon, mais comme elle le pressentait il lui en veut. Fatmagül coure après Kerim, elle lui dit de ne pas être triste mais il pleure à gros sanglots comme un enfant sous les yeux de Fatmagül. Kerim réalise que personne ne pouvait combler le vide qui s’est installé dans le coeur de sa mère, elle ne l’aimait pas, elle n’aimait que cet homme -là. Il n’a même pas eu droit à un “Je t’aime” à la fin de sa lettre. Fatmagül ne sait pas quoi lui dire pour lui remonter le moral, mais il lui dit qu’il n’y a pas de mot pour ça.
Selim se défoule sur un tapis de course avec de la musique à fond dans les oreilles. Il apprend à la radio que Turaner s’est donné la mort, il est bouleversé.
Kerim et Fatmagül reviennent à la maison au petit matin. Kerim revoit dans sa tête toute la haine qu’avait Fatmagül au moment de son mariage . Il la compare à sa mère, il lui dit tu es la même, je suis entrain de me faire des idées avec toi. Je t’ai obligée à m’épouser en quoi c’est différent ? Je ne vois que ce que je veux voir, mais elle le rassure en disant que ce qu’il voit est réel, ce qu’il ressent aussi. Il attendait ces mots-là, il ont un effet réconfortant sur son désespoir.
Mukaddes crie qu’ils sont revenus. Rahmi était très inquiet. C’est Fatmagül qui parle. Kerim ne dit rien. Kerim dit à Ebe Nine qu’il aurait du être au courant bien plus tôt, elle n’avait pas le droit de lui cacher ça. Mais elle ne savait pas quoi faire.
Chez les Yasaran l’annonce du suicide de Turaner a fait l’effet d’une bombe. Il est décédé. Erdogan et Selim sont sur les nerfs. Resat ne maîtrise plus les garçons. Il leur dit que s’il lui mettent ça sur le dos il les déshérite tous les deux.
Mukaddes cherche à savoir où est Kerim. Fatmagül dit à Ebe Nine que chaque fois qu’il relit la lettre son état empire. Ebe Nine sait qu’il ne va jamais lui pardonner. Rahmi dit à Mukaddes de laisser Ebe Nine tranquille, elle a besoin de déverser son chagrin.
Kadir remet à Kerim l’adresse de son père qui va repartir en Australie. Mais Kerim ne veut rien entendre de lui.
Fatmagül console Ebe Nine. Mais elle veut partir avant d’être rejetée par Kerim. Kadir essaie de lui dire que les choses vont s’arranger, tout va aller mieux, elle ne doit pas partir.
Kerim est dévasté. Il est entrain de digérer cette lettre qui l’a bouleversée.
Fahrettin reçoit un appel de Deniz, sa fille en Australie et la demie-sœur de Kerim. (Deniz est une jeune fille sympathique, honnête, naïve et débordante de joie, Fahrettin est un homme droit, attentionné, respectueux et avec beaucoup de classe, leur arrivée vont apporter que du bonheur dans la vie de Kerim).
Fatmagül a préparé un bon petit déjeuner pour Kerim. Il lui demande s’il a fallu la lettre de sa mère pour mériter son attention, il la trouve différente, même sa voix est différente. Il s’en va à l’atelier. Travailler lui fera du bien.
Asude et Mustafa arrivent à l’hôpital pour voir Meltem. Mustafa lui dit : « Je suis là » Il est désolé, il aurait aimé être là avant. Elle lui demande ce qu’à dit son père puisqu’il est le dernier à lui avoir parlé. il lui répond qu’il a beaucoup parlé d’elle et elle pleure. Ender Alagoz est allongée dans un lit, sous le choc.
Erdogan vient voir l’enfant blessé, il lui a acheté des cadeaux, mais passe par le bureau de la jeune médecin. Il lui dit qu’il a été heureux de lui parler. Son oncle est hospitalisé, elle prend soin de lui.
Munir donne à chacun des Yasaran une feuille sur laquelle est noté tout ce qu’ils doivent dire si on les interroge, il faut absolument que leurs dépositions concordent. Resat dit à Perihan d’arrêter de pleurer. Elle lui dit qu’elle ne veut plus jamais les revoir, qu’ils la dégoûtent tous.
Kerim est au travail quand son patron arrive. Il lui dit qu’il est heureux qu’il soit libre. Kerim dit qu’il espère qu’ils trouveront le vrai meurtrier. Kerim dit à son patron qu’il peut travailler tout de suite, mais son patron lui fait comprendre qu’il n’y a plus de travail pour lui. Il s’en va. (tout va mal pour lui, le pauvre! mais le beau temps reviendra et très vite!). Il s’arrête devant leur ancienne maison où tant de souvenirs se sont vécus. Il regarde nostalgique …
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