11. Eternel « Ölene Kadar »

11. Eternel « Ölene Kadar »

Dağhan, Mehmet et Osman fouille de fond en comble l’appartement d’Yilmaz mais ils ne trouvent rien qui puisse les aider à retrouver Selvi. Dağhan demande à Mehmet s’il a pu contacter ses amis de la police pour retrouver le van noir, mais non, il attend toujours de leurs nouvelles. En attendant, ils doivent essayer de découvrir où habite un certain Fahri Baysal.

Dans le sous-sol ou Yilmaz est retenu prisonnier, Ender, sûr de lui, annonce à Selvi qu’il est heureux qu’ils aient pu convenir d’un accord. Mais, Selvi l’en détrompe rapidement : « Vous avez dû mal comprendre. Je n’ai pas dit que j’étais d’accord avec vous ». Elle est avocate et, en tant que telle, maintenant qu’elle connaît la vérité sur l’identité du véritable meurtrier, elle ne souhaite que faire appliquer la loi. Que son frère soit ou non impliqué, il paiera. Elle ajoute qu’elle va taire tout ce qu’elle a appris aujourd’hui afin de protéger son client car il est impératif qu’il ne commette aucune erreur. Par contre, elle va faire tout ce qu’elle peut pour faire incarcérer Ender le plus rapidement possible. Ender, à ces mots, ne peut se contenir et attaque sauvagement Selvi qui essaie tant bien que mal de se libérer, pendant que son frère tente désespérément de lui venir en aide.

Quelque temps plus tard, le van noir ramène Selvi devant chez elle. Sans ménagement, les malfrats la jettent sur le bas-côté de la route, juste devant la voiture dans laquelle Dağhan et ses camarades attendent incognito. Dağhan est atterré par la violence de l’acte et accourt précipitamment. Selvi semble gravement blessée et quasi inconsciente. Il la prend dans ses bras et la ramène dans le salon de tante Zakire. Il sait prendre soin d’elle, c’est un docteur. Elle s’inquiète de ne pas voir sa tante mais Dağhan explique qu’elle est partie voir sa sœur. Il veut savoir si elle a vu le visage de ses ravisseurs mais elle ment en disant qu’ils portaient des masques. Elle tait également la présence d’Yilmaz en affirmant que ni lui ni Fahri n’était impliqué. Dağhan veut savoir si les malfaiteurs lui auraient laissé un message et elle répond : « Ils veulent que nous laissions tomber cette affaire ». Dağhan, furieux d’entendre cela, annonce qu’elle en a assez fait et qu’il va maintenant faire les choses à sa façon. Selvi le supplie de n’en rien faire, elle va s’en occuper de façon légale. Mais c’est inutile pour elle de discuter car il reste obstiné. Il est très inquiet pour Selvi et décide de l’emmener chez lui plutôt que de la laisser seule et vulnérable dans la maison de sa tante. Chez lui, ils ne la trouveront pas.

Ils arrivent chez ses parents au moment précis où Ayse sort de sa chambre pour aller chercher un verre d’eau. La scène peut porter à confusion pour la sœur, jusqu’au moment où elle voit les blessures de Selvi. Dağhan lui demande d’assister Selvi et de l’installer avec elle dans sa chambre. Selvi apprécie le geste et se met à penser combien la chaleur d’un foyer et l’amour d’une famille sont importants. En larmes, alors qu’Ayse s’est rendormie, elle revoit ses parents et son frère durant leur jeunesse, lorsqu’ils étaient encore tous ensemble et heureux. Pourquoi la vie les a-t-elle empêchés de connaître ce bonheur plus tard ? Pourquoi leur bien-être familial a-t-il été coupé court si tôt ? Pourquoi ont-ils eu à tant lutter pour trouver un logis ou de quoi se nourrir chaque soir ? Au même moment, dans le salon sombre, Dağhan se tient debout près de la fenêtre, anxieux pour le sort de Selvi.

Sabiha essaie, comme chaque matin, de faire boire un verre de lait à son mari. Soudain, elle réalise qu’Ayse n’est toujours pas levée et va l’appeler. Ayse lui dit qu’elle arrive tout de suite. Dans la chambre, elle est occupée à dissimuler avec du maquillage les marques au visage de Selvi, suite au coups reçus, afin que ses parents ne s’inquiètent pas. La table du petit-déjeuner est prête. Halil vient juste de s’asseoir et Sabiha commence à servir le thé. Quelle heureuse surprise lorsqu’ils voient sortir Dağhan de sa chambre. Sabiha se demande quand il est rentré et s’excuse de l’avoir réveillé avec le bruit, mais Dağhan dit que ce n’est rien car il a des choses à faire ce matin. Sabiha est rayonnante car elle a rêvé de sa mère, ce qui est un signe, selon elle, que le mariage d’un enfant dans la famille est imminent. Dağhan pense qu’elle parle de lui, mais elle fait référence à des cousins.  Entre temps, Selvi et Ayse sortent de leur chambre. Elles font dos à Sabiha qui ne les voit pas tout de suite et qui a maintenant entamé un tout autre sujet, celui de l’admiration que semble porter Selvi à Dağhan. Halil lance un coup d’œil rapide à sa femme qui se retourne pour découvrir, confuse, que Selvi a tout entendu.

Chez les Yoranel, c’est aussi l’heure du petit-déjeuner où sont réunis Beril, Ender et sa sœur. Şahika, comme toujours, ennuie son frère avec des questions qu’il trouve impertinentes. Elle lui reproche de toujours faire passer le travail avant sa femme et trouve qu’ils forment un couple ennuyeux. A ces mots, Ender lui demande ce qu’il pourrait faire pour lui faire plaisir. Şahika n’en a aucune idée, mais se tourne vers Beril pour qu’elle réponde à sa place.  Celle-ci n’’hésite pas un instant et dit en regardant Ender droit dans les yeux : « Retrouver l’assassin de mon père ». En effet, elle souhaiterait qu’il engage une équipe d’avocats pour faire tout ce travail. Il accepte.

Chez les Soysür l’atmosphère est paisible, tout le monde est aimable. Selvi remercie Sabiha pour l’excellent petit-déjeuner et s’excuse de quitter la table car elle doit aller au tribunal. Une fois Selvi retournée dans la chambre pour se préparer, Sabiha en profite pour reprocher à son fils de l’avoir amenée au beau milieu de la nuit au risque de déshonorer sa famille. Dağhan explique que ce n’est pas ça du tout et que Selvi, d’ailleurs, va rester avec eux quelques jours de plus car sa tante n’est pas là et il ne veut pas qu’elle reste seule.

Lorsque Ayse se lève disant qu’elle est en retard, Dağhan lui rappelle qu’elle doit cesser d’aller travailler et plutôt reprendre ses études comme ils en ont déjà discuté. Idem pour sa mère. Seul, lui et son père vont reprendre la boutique et subvenir aux besoins de la famille. Il ne veut plus être médecin. Il dit qu’après tout ce qu’il a subi, il n’est plus capable de guérir. Il va trouver une autre voie. Son père n’est pas d’accord sur ce point ; Dağhan a bien su les guérir tous lorsqu’il est sorti de prison.

Selvi sort de la chambre habillée et prête à partir. Dağhan se propose de la raccompagner.

Dans le sous-sol, Ender fait des reproches à Fahri pour s’être laissé prendre au jeu d’Yilmaz, et ainsi être allé se rendre bêtement à la police comme étant le coupable de la mort de Sezai Karali, au risque de les faire tous tomber. Il voudrait bien savoir d’où vient cette jalousie grandissante entre les deux anciens copains militaires. Fahri déverse ce qu’il a sur le cœur. Il a fait tout ce qu’Ender lui avait demandé pendant qu’Yilmaz, sans lever le moindre petit doigt, a pris tout l’argent et même le bar-café. Fahri estime qu’il n’a rien reçu en récompense. Mais Ender ne voit pas ça de la même façon. Il lui a confié sa femme et sa maison, a partagé ses secrets avec lui, et ils ont mangé à la même table. Pour lui, les deux compères ne sont que des serpents qui méritent une bonne correction, surtout Fahri, et il se met à le frapper.

Selvi est arrivé au tribunal avec Dağhan qui l’a accompagnée. Elle a demandé une mesure de protection au tribunal et dit qu’une enquête a été ouverte par le procureur concernant le kidnapping de la veille. Dağhan espère bien que les autorités vont finir par se rendre compte que le vrai tueur court toujours. Pour les besoins de l’enquête, Selvi lui demande de rester tranquille pour un moment. Mais il n’est pas d’accord, il veut continuer à agir afin de protéger sa famille au cas où, et non pour se venger des onze années passées en prison. Il la laisse devant l’entrée du tribunal et lui demande de l’appeler quand elle aura fini. Il viendra la chercher. En la quittant, on le voit faire un clin d’œil à Osman qui est là lui aussi pour surveiller Selvi.

Beril est au téléphone pour s’enquérir du numéro de portable de Selvi Nardan auprès du cabinet d’avocat où elle travaille. Şahika entre dans le salon et voudrait savoir qui elle est. « C’est l’avocate de Dağhan… » Selon elle, elle est très talentueuse et si nécessaire Ender pourrait l’engager pour diriger l’équipe qui sera chargée de retrouver l’assassin de son père. Şahika pense que ce n’est pas une bonne idée. Elle croit que Beril veut se servir de Selvi pour se rapprocher de Dağhan. Elle met sa belle-sœur au pied du mur en lui demandant de confirmer qu’elle n’aime plus Dağhan, mais Beril reste muette. Şahika, avouant à Beril qu’elle est de son côté, l’encourage donc à réparer son erreur avec Dağhan et à retourner vers lui.

Dans le sous-sol, on remet un pistolet entre les mains d’Yilmaz pour qu’il tue Fahri. Deux hommes ont aussi leurs armes pointées sur Yilmaz pour qu’il ne fasse pas de bêtises. Ender dit : « Vas-y, termine ce que tu as commencé ». Pour l’encourager à appuyer sur la gâchette, il lui dit que c’est Fahri qui lui a parlé de Vildan, disant que c’était sa sœur. « Allez, venge-toi de ce sale traître ». Yilmaz se lève et pointe son arme sur son ex-ami, mais soudain, le téléphone d’Ender sonne. Il doit le prendre, c’est important, et il quitte la pièce. Yilmaz continue à viser Fahri, mais le coup ne part pas. Ender revient et retire subitement Fahri de sa chaise. « Marche mon vieux, marche » dit-il. Yilmaz n’a pas pu tirer. On lui retire l’arme et on le rassoit.

A l’écart des autres, Ender s’excuse auprès de Fahri pour l’avoir un peu trop malmené. Mais il avait ses raisons : il l’a trahi et a abusé de ses bonnes grâces. Fahri propose qu’ils tirent un trait sur tout ça et il promet une fois de plus de faire n’importe quoi pour son patron. « Et même si je te demandais de tuer un homme ? » lui retourne Ender. « Oui, si c’est ce que vous voulez ». Ender sous-entend qu’il veut que Fahri se débarrasse d’Yilmaz pour faire souffrir Selvi qui ne cesse de le harceler. Il veut lui montrer ainsi à quel point ils sont sérieux avec leurs menaces. Mais ce ne sera pas pour tout de suite. Fahri doit d’abord disparaître pour quelques jours. Avant de sortir, Fahri se rapproche d’Ender, lui touche le bras, et lui avoue qu’il est toute sa famille.

Grâce à ses contacts, Mehmet a pu retrouver où habitait Fahri. Dağhan pense que celui-ci pourra le conduire aux gens qui ont kidnappé Selvi. Bien que Mehmet insiste pour l’accompagner, Dağhan décide d’aller trouver Fahri seul car il ne veut mettre personne en danger.

Selvi a fini avec ses obligations au tribunal. Elle s’assied sur un banc et repense à l’épisode du sous-sol avec son frère. « Mon Dieu, qu’est-ce que je vais faire ? » se lamente-elle. Elle se lève, son portable sonne. C’est Beril Karali-Yoranel. Elle veut la rencontrer concernant l’enquête sur la mort de son père. Elle propose de la rencontrer autour d’un café. Selvi est d’accord.

Dağhan arrive devant la soi-disant adresse de Fahri. Il frappe, une vieille dame ouvre.  Elle ne connaît aucun Fahri. Déçu, Dağhan rebrousse chemin. Dans la petite ruelle, il se retrouve au milieu d’un groupe d’enfants jouant au ballon. L’une des fillettes connaît bien le fils de Fahri et là où il habite. Elle promet de l’y conduire le lendemain.

Selvi appelle Dağhan. Il pourra la rejoindre dans 30 à 40 minutes. Mais ce n’est pas pour ça qu’elle l’appelle. Elle veut qu’il sache qu’elle a un rendez-vous avec Beril un peu plus tard. Il est très surpris et veut savoir où elles ont l’intention de se rencontrer.

Dağhan, qui a devancé Selvi, apparaît à la table où Beril est en train d’attendre. Beril dit d’un ton railleur que le fait d’avoir informé Dağhan si vite de cette rencontre sous-entend que Selvi doit être plus qu’une simple avocate. Dağhan, énervé, lui rappelle qu’il n’est pas comme celle qui lui a présenté un ami, et qui s’est mariée avec à la première occasion.

Selvi arrive entre temps, faisant dos à Dağhan. Il ne la voit pas tout de suite, mais Beril si. Elle dit tout haut pour bien se faire entendre de la jeune fille : « Alors, tu dis que Selvi Nardan n’est rien de plus que ton avocate ». « C’est ça » répond Dağhan. Selvi semble déçue, mais cache son sentiment. Elle dit bonjour à Beril et s’assied. Beril déclare qu’elle se sentira bien mieux si elle réussit à réaliser ce qu’elle a en tête avec l’aide de l’avocate. Elle veut que l’enquête sur la mort de son père soit réouverte.

Selvi explique que, son client ayant été innocenté, cette affaire a été réouverte automatiquement et c’est le procureur qui enquête et cherche de nouvelles preuves. Mais Beril insiste pour que ce soit Selvi qui s’occupe de l’enquête en dirigeant une équipe d’avocats qui sera recrutée par Ender, son mari. Selvi la remercie pour sa confiance, mais ne pense pas pouvoir l’aider car, assurant toujours la défense de son client, elle travaille déjà sur cette affaire. Selvi détient un atout dans le sens qu’elle est en possession d’informations importantes et qu’elle a beaucoup à dire. Selvi voudrait savoir si, en plus des informations contenues dans ses déclarations faites à l’accusation, elle sait autre chose. Beril fixe Dağhan en souriant pendant que Selvi le regarde elle aussi. Il semble très mal à l’aise. C’est alors que Beril annonce que quelqu’un a fait du chantage à son père il y a onze ans de cela, en demandant un million de livres. « Ah ! Vous n’étiez pas au courant ? Dağhan, tu le savais ? » demande-t-elle à celui-ci. Dağhan reste silencieux, puis il lui demande si elle a découvert où se cachait le comptable de son père. Elle devrait bientôt avoir l’information et propose qu’ils y aillent ensemble. Selvi, perplexe, réalise qu’ils ont déjà commencé à travailler ensemble. « C’est Dağhan qui me l’a demandé » précise Beril, le sourire en coin. Selvi suggère de ne pas poursuivre la recherche du comptable. La moindre erreur pourrait modifier le bon déroulement de l’enquête. De plus, si Beril se met à dissimuler des preuves, cela pourrait lui causer de graves ennuis.

Dehors, Selvi est furieuse contre Dağhan. Elle pense qu’il joue avec le feu pour avoir mêlé Beril à l’enquête. Mais il avoue qu’il l’a fait car c’est la fille de Sezai Karali. Selvi ne fait pas confiance à cette femme. Elle pense que Beril pourrait le manipuler ou même l’induire en erreur, mais Dağhan a choisi de lui fait confiance. Selvi se retourne : « Et maintenant, vous la défendez ? ».  Ce n’est pas ça, mais il considère qu’elle veut attraper le tueur autant que lui. Selvi est hors d’elle. Elle lui rappelle que tout le monde avait pensé que c’était lui le coupable, elle y compris. Et maintenant, il choisit de lui faire confiance ? Ça ne fait pas de sens.  Elle s’apprête à s’éloigner, mais il la rattrape par le bras. « Attendez ! » dit-il, « Vous êtes fâchée à cause d’elle ? ». Selvi lui demande pourquoi elle le serait, et Dağhan lui répond, avec un sourire moqueur : « Pas la peine », après quoi Selvi s’éloigne en laissant tomber ces deux mots : « Tant mieux ».

Tout ce temps, Beril les observait derrière la fenêtre du café.

La famille Soysür est rassemblée au salon. Ils regardent la télé pendant que Sabiha épluche des pommes. Elle parle de chose et d’autre puis oriente la conversation sur la famille de Selvi. Elle commence à lui poser beaucoup de questions et Selvi se trouve de plus en plus mal à l’aise. Dağhan et Halil regardent Sabiha de travers, comme pour lui intimer de se taire. Elle ne devrait pas se montrer si indiscrète. Selvi explique qu’elle n’a que sa tante. Elle l’a adoptée alors qu’elle grandissait dans un orphelinat.

Ender met à jouer un disque de Billie Holiday et invite sa femme à danser dans leur salon. Elle n’en a pas envie, mais il insiste en disant qu’il n’est pas d’humeur à l’attendre. Il veut savoir comment ça s’est passé avec l’avocate. Beril pense qu’elle ne va pas accepter leur offre car elle a le sentiment que Selvi ne l’aime pas. Ender ne peut pas croire que quelqu’un ne puisse pas aimer Beril. Il lui dit que c’est peut-être à cause de Dağhan. « Et pourquoi ça ? » demande Beril. « Et bien, peut-être qu’ils sont allés plus loin qu’une relation avocat-client » lui répond-il sur un ton railleur. « Ça ne devrait pas être ton problème » rétorque Beril, blessée. Ender la sert un peu plus et lui avoue que parfois ça le rend fou qu’elle puisse toujours penser à lui. Il imagine même que sa femme se croit dans les bras de Dağhan lorsqu’ils partagent un moment intime ensemble.

Dans la chambre d’Ayse, alors que toute la maisonnée est endormie, Selvi ressort une photo de son frère et elle, datant d’avant l’incident de Sezai Karali. Ils avaient l’air si heureux et cela la rend nostalgique. Elle décide d’aller chercher un verre d’eau à la cuisine, mais se retrouve nez à nez avec Dağhan, assis tout seul dans le salon. « Que faites-vous dans le noir ? » lui demande-elle. Il lui dit qu’il est en train de réfléchir. Elle s’approche de lui et s’assied juste en face de lui sur la table basse. Il profite de l’opportunité de la trouver seule pour s’excuser de la conduite de sa mère, plus tôt dans la journée, qui l’a rendue triste. Selvi dit que ce n’est pas nécessaire. Sa mère l’a accueillie les bras grands ouverts et elle voulait juste savoir qui elle était, voilà tout. Dağhan lui fait savoir que sa mère l’admire énormément, ce qui rend Selvi très heureuse car elle apprécie tout autant les membres de la famille de Dağhan.

Elle avoue qu’il y a quelque chose dans cette maison qu’elle avait oublié : une vraie famille. Les larmes aux yeux, elle remercie Dağhan de l’avoir amenée chez les siens. Dağhan la regarde un instant, puis l’attire à lui pour la réconforter. Elle s’assied et se blottit tout contre lui, pendant que l’excellent Cem Adrian entame les premières notes de sa magnifique chanson Ben Seni Çok Sevdim (Je t’aime tellement) en musique de fond. Il lui caresse les cheveux tendrement et leurs regards se rencontrent. Ils sont sur le point de s’embrasser, ils en brûlent tellement d’envie, mais Dağhan se reprend en disant : « Il ne faut pas ». Selvi revenant à la réalité, se détache de Dağhan et retourne dans sa chambre. Dağhan perplexe, respire bruyamment et se prend la tête entre les mains, tout en ravalant ses émotions intenses. 

Remerciements : Roselyne & Faryal

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