Entretien

Entretien

DEMET ÖZDEMİR & ENGİN AKYÜREK

Les secrets du succès de « Farah » la série analysés à travers les yeux de ses acteurs

Par OBEN BUDAK

Les acteurs de la série Farah, Demet Özdemir et Engin Akyürek ont ​​répondu aux questions d’Episode International. Une maman en difficulté, des drames familiaux et, bien sûr, de l’amour… Le plus important pour bien réussir, c’est un travail d’équipe harmonieux et croire en son personnage de tout son cœur. Il va sans dire que cela s’est produit dans  la série FARAH.
Au cours de notre conversation chaleureuse, Özdemir et Akyürek ont ​​partagé leurs idées sur la clé du succès dans leur vie personnelle et professionnel.
Vous le ressentirez en lisant ces lignes.
Bonne lecture !

DEMET ÖZDEMİR : C’EST L’ÉMOTION OU LE THEME DU SCENARIO QUI M’A MOTIVÉE

Que représente la série Farah pour vous ? Quels sont les éléments de l’histoire qui vous ont le plus motivée lorsque vous avez accepté le projet ?
Dans le cas de Farah, ce qui m’a le plus motivée, c’est le combat d’une femme pour la vie avec son enfant : c’est ce que je peux appeler « l’émotion ou le thème du scénario ». C’est pourquoi Farah occupe une place particulière pour moi.
Farah est une femme qui a survécu à de grandes épreuves, mais qui s’est battue seule pour Kerimsah.
Elle a affronté toutes sortes de difficultés pour Kerimşah. Elle a un caractère très impressionnant pour les téléspectateurs.

Quels ont été les aspects les plus marquants de la performance de Farah ?
Avec Farah, c’est la première fois que j’interprète une mère, et de plus une mère célibataire.
Cette femme était un personnage luttant pour survivre dans un pays où elle n’avait pas de statut social, dans un pays dont elle n’était pas citoyenne. Le fait que Farah soit un personnage si complexe m’a beaucoup impressionnée. Sa lutte pour la survie de son enfant est admirable. J’ai également été impressionnée par la protection qu’elle apporte non seulement à son fils, mais aussi à l’homme qu’elle aime et à ses amis.

Il y a des histoires qui s’entremêlent : des drames familiaux, beaucoup d’action et, bien sûr, de l’amour dans cette série FARAH.
En tant qu’actrice, scénariste et téléspectatrice, quelles sont, selon vous, les raisons qui font de Farah un personnage à part entière ?
Quelles sont, selon vous, les raisons pour lesquelles FARAH est regardée et appréciée ?
Je vais peut-être me répéter, mais avant tout, c’est l’histoire. Le fait que le drame et l’action soient parfaitement mêlés  a également un impact important sur la popularité de la série. J’ajouterais également l’harmonie qui règne entre les acteurs et l’énergie qui se dégage du travail avec une équipe formidable.

La relation mère-fils de Farah et Kerimşah, leurs dialogues et la façon dont ils s’accrochent l’un à l’autre ont également été très appréciés. Comment vous sentiez-vous en tant qu’actrice dans ces scènes ?
Mon cher Rastin ! Tout comme les personnages de la série, nous avons une relation très douce. J’ai l’habitude de passer du temps avec les enfants de mes amis mais être une « maman » m’a semblé étrange au début. Après quelques scènes avec Rastin, je m’y suis habituée. Il n’est pas facile de jouer avec un enfant d’un jeune âge parce qu’il faut faire plus attention à ses dialogues et à ses mouvements.
Même si Rastin sait qu’il s’agit d’un jeu, je suis plus protectrice et plus attentive dans les scènes avec lui que  dans celles avec les autres acteurs, à la fois pendant et après le tournage.

Votre partenariat avec Engin Akyürek est également suivi avec attention :Comment cela se passe-t-il sur le plateau ? Qu’aimeriez-vous dire à propos d’Engin ?
Nous avons un partenariat très harmonieux avec Engin. Nous nous amusons beaucoup sur le plateau. De l’extérieur, cela ne semble pas être le cas, mais Engin est très drôle.

Vous avez des téléspectateurs dans de nombreux pays à travers le monde et ils regardent Farah avec impatience ou attendent qu’elle soit diffusée dans leur pays. Qu’aimeriez-vous leur dire à propos de FARAH ?
FARAH occupe une place particulière dans ma carrière. J’ai beau avoir pleuré dans la série, j’ai adoré travailler dans FARAH.
Je suis très heureuse de donner vie à une femme forte comme Farah.
Je pense que tous les téléspectateurs de la série, mais surtout les femmes, y trouveront quelque chose d’eux-mêmes.

ENGİN AKYÜREK : FARAH A UN MONDE DE CONTE DE FÉES ET  AUSSI UNE HISTOIRE RÉELLE

Que représente la série FARAH pour vous ?
Tout d’abord, FARAH est une œuvre différente en ce qui concerne son histoire et ce qu’elle veut montrer ; elle a son propre langage et son propre style narratif.
J’aime les histoires aux codes universels. En tant qu’acteur, c’est aussi différent des projets dans lesquels j’ai été impliqué auparavant. FARAH vous invite dans son propre monde. Tous les personnages sont marqués par un destin fatal, et donnent l’impression d’une image du monde dans lequel nous vivons. Chaque personnage représente quelqu’un que nous connaissons dans notre propre monde.

Quels ont été les éléments les plus motivants pour accepter le projet ?
FARAH est vraiment l’histoire de personnages qui se rencontrent de différentes manières, démontrant que même dans le désespoir, il peut y avoir de l’espoir. D’un point de vue personnel, j’aime les histoires de changement. FARAH c’est à la fois un monde de conte de fées et une histoire réelle. C’est aussi pour cette raison que j’ai voulu jouer Tahir, mais dans l’ensemble, j’aime la façon dont l’histoire se déroule comment elle m’emmène et emmène le public.

Au début, Tahir était un personnage plus négatif, mais au fur et à mesure que l’histoire se poursuivait,  on s’est rendu compte que c’était un personnage qui soutenait Farah et qui a changé sa propre vie. Quelles sont les caractéristiques de Tahir qui vous ont le plus influencé ?
J’ai toujours l’impression que les personnages que j’incarne vivent quelque part dans la vraie vie, même si je ne les ai jamais rencontrés.
Je vérifie si leurs sentiments, leurs attentes et leurs douleurs sont réels ou non. Tahir est un homme qui a grandi sans parents et qui a essayé de s’élever dans le monde sombre de la mafia. Tahir est le personnage dont on ressent le plus les changements. Tout change lorsqu’une femme et un enfant malade entrent dans sa vie. Il se remet en question et remet son monde en question. Je pense que c’est très puissant ; le fait qu’un homme qui est un tueur expérimenté soit le centre de cette histoire et cette situation. Avec Farah, il remet en question tout ce en quoi il croit. Il sent qu’il existe de bonnes choses, de l’amour et de l’espoir. Avec Kerimşah, il se tourne vers son enfance comme s’il voulait faire la paix avec l’enfant qu’il était et qui s’est perdu. Lorsque Tahir croit en Farah et l’aime, nous, les spectateurs, passons de l’obscurité à la lumière.

Il y a des histoires qui s’entrecroisent, des drames familiaux, beaucoup d’action et, bien sûr, de l’amour. En tant qu’acteur, écrivain et téléspectateur, pourquoi, selon vous FARAH est regardée et aimée ?
FARAH a réussi à combiner de nombreux genres… Le point de départ est intéressant, les événements et leur déroulement ne sont pas facilement prévisibles, et les personnages originaux sont les  premières choses qui nous viennent à l’esprit.

La relation de Tahir avec Kerimşah et l’amour qu’il lui porte sont également populaires. Comment vous sentez-vous en tant qu’acteur lors de ces scènes ?
Nous avons tous un enfant en nous ; nous pouvons continuer à vivre avec un enfant qui n’a pas grandi, qui s’est caché, qui a boudé. Kerimşah est comme l’enfance de Tahir ; lorsqu’il le guérit, c’est comme si sa propre enfance lui revenait. Rastin contribue aussi beaucoup au succès de ces scènes, je pense qu’il a un talent très particulier. Son regard innocent, qui nous fait du bien, semble représenter l’enfance de chacun d’entre nous. Si la relation entre Tahir et Kerimşah n’était pas aussi forte, il manquerait toujours quelque chose à l’histoire.

Votre partenariat avec Demet Özdemir est également analysé .Comment cela se passe-t-il sur le plateau ? Qu’aimeriez-vous dire à propos de Demet ?
Je suis très heureux de connaître Demet en tant que personne. En plus d’être difficile, le personnage de Farah n’est pas un personnage facile à porter et à maintenir en tant que personnage holistique. Demet l’a très bien fait et Farah nous a dit ce qu’elle ressentait. Je peux dire qu’elle m’a beaucoup apporté, à la fois en tant qu’être humain et en tant qu’acteur.

Vous avez des téléspectateurs dans de nombreux pays dans le monde et ils regardent FARAH avec impatience ou attendent sa diffusion dans leur pays. Qu’aimeriez-vous leur dire à propos de FARAH ?
Le voyage de Farah à travers le monde commence, ce qui me rend à la fois excité et heureux.
Je pense que le voyage et les réactions du public seront bons. L’un des aspects positifs pour  notre travail est qu’il rencontrera un public du monde entier. Les spectateurs verront une belle œuvre, pleine d’excitation, d’action et d’histoires humaines.

Remerciements : Episode / Josette Guigui / Faryal Ruttee

Leave a Reply

Your email address will not be published.

error: Right click prohibited