51 – Ce mystère qu’est l’amour / The Mystery that is Love – Par/By N. Shahzad

51 – Ce mystère qu’est l’amour / The Mystery that is Love – Par/By N. Shahzad

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Ce mystère qu’est l’amour
Par Navid Shahzad

L’avant-dernier épisode de la série Sefirin Kizi se voit clairement divisé en deux segments distincts. Il va de soi que la première partie, superbement rédigée, soit consacrée à la célébration d’un amour confiant et engagé, ayant su résister à maintes tempêtes. Les prises de vue inondées de soleil auprès de la maison cachée de la plage, où les eaux cristallines baignent le rivage, nous montrent Sancar en train d’apprendre à sa petite fille à pêcher tandis que Mavi, détendue, le teint halé et enceinte, les regarde avec un sourire de contentement. Sancar Efe, sa femme, sa fille et son futur fils savourent un peu de répit hors de ce monde frénétique où agissent des hommes violents et égocentriques, dont le seul but est de détruire le bonheur.

Il ne fait aucun doute que la séparation, longue de cinq mois, a été difficile pour chacun des membres de la famille, mais elle était nécessaire afin de protéger Melek et Mavi des plans prédateurs d’un grand-père vraisemblablement en phase terminale et des égarements de plus en plus aberrants d’un ex-mari dément. Nous aussi, nous respirons un peu mieux, alors que, pieds nus sur le sable blanc, nous avançons avec Sancar et sa femme bien-aimée, occupés à contempler un nouvel avenir, tandis que le soleil éclatant enveloppe le couple d’une auréole dorée de douceur. Ici, tout ce qu’on peut entendre ce sont le clapotis des eaux, les oiseaux et les mots d’amour chuchotés entre amoureux. Cependant, autant nous apprécions ce spectacle idyllique, autant nous sommes préoccupés par les détails pratiques d’un accouchement et les inquiétudes justifiées de Sancar. Loin d’un hôpital, et alors que le moment de la naissance se rapproche de jour en jour, Sancar propose de laisser Melek derrière et de rapprocher Mavi d’un endroit où elle aurait accès à une assistance médicale si besoin était – une idée immédiatement rejetée par son épouse, imperturbable. En tant que femmes, nous avons toutes besoin d’une pincée de sagesse divine dans nos vies et c’est ce que Mavi sait faire de mieux. Sa présence réconfortante et apaisante a aidé une petite fille à trouver la stabilité à un moment où même les adultes auraient été effrayés par ce que pourraient apporter des lendemains incertains, et Sancar se sent vraiment béni d’avoir rencontré l’âme sœur après avoir lutté toute une vie. Après tout ce chemin parcouru, il est hors de question que Melek soit à nouveau séparée de sa famille, même si cela doit mettre en danger Mavi et le bébé.

Alors qu’en tant que mortels nous contemplons les nombreuses et diverses significations du mot « amour », les dieux et déesses de l’Antiquité ont eux aussi beaucoup d’histoires à raconter quant à cette émotion des plus insaisissables. L’histoire de la princesse mortelle Psyché et du fils de la déesse Vénus, Cupidon, par exemple, a souvent été interprétée dans la mythologie, l’histoire et la psychologie comme une allégorie, Cupidon représentant l’amour et Psyché l’âme. Selon le mythe, les années de recherche de Psyché pour retrouver son bien-aimé l’amènent aux vallées de larmes qu’elle doit traverser avant de retrouver son bien-aimé. De même, les retrouvailles de la famille Efe, longtemps retardées et éprouvantes, confirment le thème central de la série, qui souligne que le véritable amour se cherche, même si le voyage a été sombre et solitaire, et que, surtout, il ne peut exister sans confiance. Mais cette sagesse a un prix et un avertissement sévère : l’amour n’est pas une prairie d’été parsemée de marguerites que l’on traverse aux beaux jours. La transformation d’une délicate émotion d’enfance en une émotion mature bien définie et décontractée, que nous remarquons alors que la narration se rapproche de la conclusion au terme de 52 épisodes des plus extraordinaires, s’est révélée être une tâche herculéenne et nous devons saluer les efforts des deux groupes d’auteurs extrêmement talentueux – avec des points de vue distincts – qui ont contribué à façonner et à structurer l’histoire fascinante de Sancar, Nare et Mavi.

En même temps que les personnages, les téléspectateurs ont découvert à quel point l’amour peut être une tâche difficile car c’est une maîtresse qui ne tolère aucune rivalité. Un récit impitoyable a révélé l’amour dans sa forme la plus brutale, imprégné de jalousie, d’ignorance et d’une masculinité effroyable qui s’est avérée autodestructrice. Un tel amour ne pouvait avoir une fin heureuse et il est logique que Nare abandonne son enfant au meilleur père qu’une fillette puisse espérer. Dans ce contexte, la relation entre Sancar et Melek est peut-être vue comme l’une des meilleures interprétations père-fille dans l’histoire récente de la télévision. Mais nous nous rendons compte que l’amour en lui-même ne suffit pas – car à l’image d’une minuscule vrille de printemps qui se déroule, un enfant a besoin de soins, de conseils, de tendresse et de stabilité en plus d’une affection sans pareille. Dans un foyer composé d’une grand-mère imprévisible – la plupart du temps instable avec un complexe dictatorial – d’une tante craintive, et d’une Elvan au bon cœur mais naïve, Melek a peu de chances de rester émotionnellement ou même physiquement saine. C’est donc sa chance – plus encore que celle de Sancar et de Mavi – qu’elle rencontre une femme à la fois tendre et compatissante et qu’elle apprend à aimer comme une mère.

Bien que la première moitié de l’histoire oscille initialement entre l’erreur tragique commise par Sancar et la victimisation extrême de Nare aux mains de sa famille et de ses amis, la narration parvient à conserver une certaine objectivité dans la mesure où aucun personnage, pas même Sancar Efe, n’est blâmé ou jugé pour ses propres déficiences. Nare souffrait d’un ensemble de complexes physiques et émotionnels qui avaient si sévèrement altéré son comportement qu’elle n’était plus capable de faire face à la vie. Le message était donc clair : il suffit que les hommes et les femmes apprennent de leurs erreurs, expient et soient prêts à changer pour le mieux. Sancar a du mérite que ceci se soit produit dans son cas, car aucun homme n’aurait pu se comporter avec autant de profonde dignité que lui durant près de deux décennies de chagrin d’amour. Le baume parfait que Mavi semble évoquer pour Sancar et Melek, cependant, nous donne à penser que c’est presque trop beau pour être vrai. Mais nous y reviendrons à la fin du dernier épisode.

Savourant son nouveau bonheur, Sancar s’aventure même à établir des liens entre lui-même et l’épuisant Güven Çelebi – et c’est malheureusement à ce moment-là que l’épisode semble tourner au ridicule.  Alors que les efforts de rapprochement de Sancar n’ont aucun effet sur l’ancien ambassadeur, l’évasion élaborée de Sedat d’une ambulance, et l’enlèvement de Dudu – qui n’a aucune idée de l’endroit où se trouve Mavi et qui a été kidnappé pour la simple raison de débusquer Sancar afin qu’il révèle la cachette de Mavi – poussent vraiment la crédibilité à son paroxysme, ce qui est réellement dommage, car la douceur des retrouvailles entre la mère et le fils, la fillette et la grand-mère, ou encore Mavi et Halise réchauffe les cœurs grâce à une troupe d’acteurs extraordinaires qui a été réunie pour forger des scènes d’un histrionisme incomparable. Akyürek est au mieux de sa forme, longiligne et rayonnant, tandis que Büyuküstün rayonne de beauté naturelle et de grâce. Gonca Cilasun, dans le rôle d’Halise Efe, nous a fait tour à tour la détester, l’aimer et même se moquer d’elle, tandis que la petite Beren nous a enchantés par son charme et son talent.

Malheureusement, les invraisemblances abondent et le rôle de Sedat, incarné par l’acteur Safak Baskaya initialement prometteur, se dégrade à un niveau de comportement psychopathe si bas, ponctué par un langage corporel si ridicule, qu’il dément le fait qu’il est censé être un avocat renommé et hautement intelligent. La production, qui a toujours été au top de sa performance, semble également avoir quelque peu relâchée son enthousiasme à la tâche, ce qui génère certaines incohérences techniques. La correction des couleurs en post-production, par exemple, laisse beaucoup à désirer, surtout concernant certaines prises de vue à l’intérieur de voitures, ce qui a provoqué un contraste de qualité embarrassant entre les scènes tournées auparavant à la plage ou à la marina. Alors que le message mystérieux de Çelebi laissé à Nare reste en suspens – dans l’intention peut-être de nous dérouter – le cas de la pauvre Zehra et de son Kavruk mérite bien quelques remarques. Bien qu’ils soient profondément attachés l’un à l’autre, leur plus grand problème c’est leur naïveté extrême – ce sont certainement les enfants d’Allah les plus naïfs au monde. Zehra, ayant passé une vie entière sous le joug d’une mère impérieuse qui se chargeait même de penser à sa place, ne s’est jamais vraiment épanouie. À première vue, son mariage avec l’homme qu’elle prétend aimer aurait dû l’aider à s’ouvrir, tout comme Elvan a réussi à le faire malgré tous ses défauts. Mais dans le cas de Zehra, la vie de couple, surtout parce qu’elle se déroule au sein de la maison familiale, ne peut pas fonctionner comme elle le découvre rapidement. N’ayant personne à qui se confier, personne avec qui partager ses craintes et ses insécurités, Zehra s’éloigne de l’homme avec qui elle aurait pu si facilement partager sa vie. Cherchant enfin à s’affranchir de l’atmosphère étouffante du foyer familial et de son cœur en détresse, Zehra décide unilatéralement de quitter Mügla, ce qui pousse Kavruk à suggérer une demande en divorce. Cemre Öktum est une fille charmante, mais elle n’est pas à la hauteur aux côtés d’acteurs qui ont su se distinguer du calibre d’Akyürek, de Büyüküstün ou même de la tumultueuse Hivdan Ziza Alp. Quant à la réconciliation de Yahya et d’Elvan, il fallait s’y attendre dès l’instant où le scénario nous guide dans cette direction au moment où Elvan adopte l’enfant de son frère. L’ironie du sort, cependant, fait que Halise devra se contenter de quelqu’un d’autre qu’un véritable Efeoglu pour perpétuer la lignée de son fils cadet !

En l’état actuel des choses, l’épisode 51 est marqué une fois de plus par la présence d’un Engin Akyürek plutôt décontracté. Il rit, embrasse, se réconcilie, prend ses proches dans ses bras et attend la naissance de son fils avec une insouciance comme il n’en a pas connue depuis longtemps. Ce n’est que lorsqu’il apprend le danger imminent qu’encourt Mavi que ses yeux noirs s’embrasent de colère et d’anxiété une fois de plus et qu’il se précipite au secours de sa bien-aimée. Cependant, rien ne nous a préparés à la crise dans laquelle Mavi se retrouve, alors qu’elle se traîne difficilement dans la broussaille afin d’échapper à Sedat et que ses eaux se rompent, signalant le début de la naissance de son fils. Bien que la situation particulièrement dramatique autorise, dans une certaine mesure, quelques exceptions dans le tournage, le fait d’exposer une fillette de l’âge de Melek à l’intimité de la naissance représente un énorme risque à prendre vis-à-vis de la sensibilité des spectateurs. Nous réserverons donc notre jugement à ce propos jusqu’à la diffusion du dernier épisode.

Traduit par Faryal & Roselyne

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The Mystery that is Love
By Navid Shahzad

The last but one episode of the series Sefirin Kizi sees itself arching clearly into two distinct segments. The obvious and well written half is to do with a celebration of love which is trusting, committed and has withstood many a tempestuous storm. In the sunlit scenes by the hidden beach house where crystal clear waters lap at the shore, Sancar teaches his little girl to fish while a relaxed, bronzed and very pregnant Mavi looks on with smiling pleasure. Sancar Efe, his wife, daughter and soon to be born son are given some respite from the frenetic world of violent and greedy men whose only purpose is to destroy happiness.

There is no doubt that the five-month separation has been hard on each member of the family but it has only served its true purpose which was to keep both Melek and Mavi safe from the predatory plans of a possibly terminally ill grandfather and the increasingly imbecilic ravings of a psychotic former husband. We too breathe a little easier as barefoot on the white sand, we walk with Sancar and his beloved woman contemplating a new future while the bright sun frames the couple in a golden aura of warmth. Here, the only sounds are that of the waters, the birds and whispered endearments between lovers. Yet, much as we enjoy the sight of the idyll, we are also increasingly uneasy about practical details along with Sancar’s genuine concerns. Tucked far away from a hospital facility and with the birthing time coming closer with each passing day, Sancar proposes leaving Melek behind and moving Mavi closer to where medical aid could be facilitated – an idea immediately shot down by his intrepid wife. As women, we could all do with more than a pinch of goddess wisdom in our lives and this is what Mavi is best at. Her comforting, soothing presence has helped a little girl find stability at a time when even adults would have been phased at what an uncertain tomorrow would bring and Sancar feels truly blessed at having found his soul mate after a lifetime’s struggle. Having come this far therefore, there is absolutely no question of Melek bing separated once again from her family even if it means imperiling Mavi and the baby.

Even as we mortals contemplate the many diverse meanings of the word ‘love’, ancient gods and goddesses too have many stories to tell of this most elusive of emotions. The story of the mortal princess Psyche and the goddess Venus’s son Cupid for example, has often been interpreted by mythology, history and psychology as an allegory, with Cupid representing Love and Psyche the Soul. As the myth goes, Psyche’s years of searching for her beloved takes her through the vales of tears that she must traverse before she reunites with her beloved. Similarly, the long delayed, taxing reunion of the Efe family comes as an endorsement of the central theme of the series which emphasizes that true love will seek one out no matter how dark and lonely the journey may have been; and that perhaps most importantly, cannot exist where there is no trust. But this wisdom comes at a price and a stern warning that love is no summer meadow strewn with daisies to be run through on bright days. The transformation of a delicate childhood emotion into the finely mellowed mature emotion that we see as the narrative winds down towards the finale at the end of 52 extraordinary episodes has been a herculean task and we must laud the efforts of two sets of extremely talented writers – with distinct view points, who have helped shape and structure the riveting story of Sancar, Nare and Mavi.

Along with the characters, the viewers also discovered how hard a task master love can be for it is a mistress that brooks no rivalry. A merciless narrative saw love in its rawest form infused with jealousy, ignorance and a horrific masculinity which proved self destructive. Such a love could not possibly have had a happy ending and it is logical that Narê should leave her child with the best father a child could possibly hope for. In that context, the Sancar- Melek relationship may well be assessed as perhaps one of the best portraitures of a father-daughter relationship in recent TV history. But, we realize that love by itself can never be enough- for like a tiny spring tendril uncurling itself; a child needs nurturing and guidance and tenderness and stability in addition to unparalleled affection. In a household comprising of an erratic and largely unstable grandmother with a dictatorial complex, a timid maiden aunt and a good hearted but silly Elvan, Melek is hardly likely to stay emotionally or even physically sound. It is therefore, her good fortune- even more than Sancar and Mavi’s that she meets a woman both tender and compassionate that she learns to love as a mother.

Though the first half of the story initially vacillated between the tragic error committed by Sancar and the extreme victimization of Narê at the hands of family and friend alike; the narrative did manage to retain some objectivity in that no character – including Sancar Efe was blamed or judged for personal inadequacies. Narê carried a whole set of complexes – physical and emotional which had so severely impaired her functioning that she was no longer able to cope with life. The message therefore, clearly stated that it is enough that men and women should learn from their mistakes, atone for and be willing to change for the better. That it transpires in Sancar Efe’s case is reason to celebrate for no man could have conducted himself with such silent dignity over almost two decades of heart break. The perfect balm that Mavi proves to be for both Sancar and Melek however, smacks a little too much of a woman too good to be true. But we will come to that after the last episode is over.

Basking in his new found happiness, Sancar even ventures to build bridges between himself and a by now wearisome Güven Çelebi – and this is unfortunately, where the episode appears to fall into disarray. As Sancar’s efforts at rapproachment cut no ice with the former ambassador; Sedat’s elaborate planned escape from an ambulance, his kidnapping of a Dudu who is clueless about Mavi’s whereabouts and is ostensibly engineered only to flush Sancar out to disclose his wife’s location truly stretches credibility to breaking point – which is actually a shame, since the sweetness of reunion between mother and son, child and grandmother, Mavi and Halise is truly heart warming as a set of extraordinary actors group together to forge scenes of incomparable histrionics. Akyürek is at his lankiest, beaming best while Büyuküstün radiates natural beauty and grace. Konca Cilasun as Halise Efe has had us hate, love and laugh at her by turns while little Beren has enchanted us with her charm and skill.

Unfortunately, improbabilities abound as Sedat played by an initially promising Safak Baskaya descends to an amateurish level of psychopathic behavior punctuated by a body language so ridiculous it belies the fact that he is supposedly a super bright and clever lawyer. The production which has been of a consistently high level also appeared to have given way to an ennui forcing technical inconsistencies; the post production colour correction for example, left much to be desired especially in scenes featuring car interiors creating an embarrassing quality contrast between scenes shot earlier at the beach or at the marina. While an intriguing e mail message from Çelebi to Narê is left dangling like a red herring, one needs to comment a little on poor Zehra and her Kavruk. The problem with both is that though they care deeply for each other, they truly rank among Allah’s most naiive people. Zehra’s entire life has been controlled by an imperious mother who dictates her very thoughts resulting in Zehra never really growing into her own person. On the face of it, marriage to a man she professes to love should have helped her evolve, just as Elvan has managed to do despite all her shortcomings but in Zehra’s case, married life, especially when spent in one’s family home is a recipe for disaster as she soon discovers. With no one to talk to, no one to share her fears and insecurities, Zehra shuts herself away from the man she could so easily have had a life with. Finally seeking independence from the suffocating atmosphere at home and her distressed heart, Zehra decides unilaterally to leave Mügla prompting Kavruk to suggest divorce proceedings. Cemre Öktum is a lovely girl but completely out of her league with the likes of Akyürek, Büyüküstün or even the annoyingly shrill Hivdan Ziza Alp, trooping their colours. As to the Yahya and Elvan reconciliation, it comes as no great surprise as the scenario tilted predictably in the direction from the moment Elvan took custody of her brother’s child. The irony however, is that Halise will have to be content with someone other than a genuine Efeoglu to carry forth her younger son’s blood line!

As it stands, Epiosde 51 is marked yet again by the presence of a light-footed Engin Akyürek as he laughs, kisses, reconciles, embraces his loved ones and awaits his son’s birth with a freedom he has not known for a long time. It is only when he learns of the impending danger that Mavi may be in that his dark eyes smoulder with anger and anxiety once again as he races to his beloved’s side. Nothing however has prepared us for the crisis that Mavi finds herself in as trekking through the brush to get away from Sedat, her waters break, signaling the start of her son’s birth. Though dramatic license allows for many loopholes to be exploited wih a modicum of acceptability but exposing a child of Melek’s age to the intimacy accompanying birth is to take an enormous risk with viewers’ sensibilities and sensitivities. We will therefore reserve judgement on the issue until the last episode is aired.

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